MÉMOIRES INTRUSIVES, HIPPOCAMPE ET TRAUMATISMES ?
Les mémoires intrusives sont des souvenirs involontaires et envahissants souvent associés à des expériences traumatiques. Elles sont un symptôme clé du trouble de stress post-traumatique (TSPT) et peuvent se manifester sous forme de flashbacks, de cauchemars ou de pensées récurrentes.
Rôle de l’hippocampe
L’hippocampe, une structure cérébrale essentielle à la mémoire et à la navigation spatiale, joue un rôle fondamental dans le traitement des souvenirs. Dans le cadre du trauma :
- Il est impliqué dans l’encodage et la contextualisation des souvenirs.
- Un stress intense peut altérer son fonctionnement, notamment en raison de l'excès de cortisol, une hormone du stress.
- Une réduction de volume de l’hippocampe a été observée chez des personnes souffrant de TSPT, ce qui pourrait contribuer à des déficits de contextualisation et à l’intrusion des souvenirs traumatiques.
Lien avec les traumatismes
Lorsqu’un traumatisme survient :
- L’amygdale, impliquée dans la peur et les émotions, devient hyperactive, ce qui renforce la charge émotionnelle du souvenir.
- L’hippocampe, sous l’effet du stress, dysfonctionne et stocke mal le souvenir, rendant difficile sa classification comme un événement passé. Toutefois, l'hippocampe a la capacité de se modifier, pouvant augmenter ou diminuer de taille. On peut constater d’ailleurs qu’il subit une atrophie progressive lorsque le trouble de stress post-traumatique devient chronique. À l’inverse, chez les personnes en voie de rétablissement, ce processus d’atrophie s’interrompt.
- Cela entraîne une mémoire fragmentée et non intégrée, susceptible de revenir sous forme de flashbacks.
En thérapie, des approches comme l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) ou la TCC (Thérapie Cognitivo-Comportementale) visent à aider le cerveau à mieux traiter et intégrer ces souvenirs traumatiques.
De plus, le magnétisme peut être envisagé de façon complémentaire, tant qu'il ne remplace pas un accompagnement médical ou psychothérapeutique. Il pourrait apporter un effet apaisant, en aidant à la relaxation et à la gestion du stress, mais il ne traite pas directement les causes des mémoires intrusives ni les altérations neurobiologiques associées au traumatisme.
Si une personne trouve un bien-être subjectif grâce au magnétisme et que cela l’aide à mieux vivre son quotidien, il n’y a pas de contre-indication, à condition que cela ne la détourne pas d’une prise en charge thérapeutique fondée sur des preuves (comme la TCC, l’EMDR ou la thérapie des schémas).
Conclusion : ✅ Oui, en complément (relaxation, apaisement, gestion du stress). ❌ Non, comme alternative unique au traitement du traumatisme.
Le plus important est d’écouter ce qui vous fait du bien, tout en restant attentif aux approches validées par la science.
Prenez grand soin de vous.
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